Pourquoi vous devriez suivre une formation soft skills ?

Les hard skills et les soft skills désignent deux sortes de compétences professionnelles. Elles ne doivent pas être opposées, car les deux contribuent à l’employabilité du salarié et à la compétitivité de l’entreprise. 

Les hard skills ou compétences techniques peuvent être facilement mesurées et quantifiées. Le plus souvent, elles sont acquises dans le cadre de la formation initiale et la certification professionnelle. Elles sont essentielles à la pratique d’une profession et sont pour cette raison incontournables. Un développeur Python par exemple doit nécessairement avoir de solides compétences métiers liées à ce langage et aux frameworks associés. 

Les soft skills ou compétences douces sont quant à elles des compétences non techniques. Elles sont liées à la personnalité et au comportement d’un collaborateur. La problématique de ces compétences est la complexité de leur évaluation. Elles sont cependant aussi importantes que les hard skills, car elles représentent la capacité d’un salarié à exceller dans le travail d’équipe et à résoudre des problèmes, mais aussi son empathie ou son leadership. Le développement des compétences comportementales est réalisé par le suivi de formation en développement personnel ou via l’expérience personnelle. 

L’idéal est donc d’associer les hard skills et les soft skills pour être en mesure de prendre en charge des tâches techniques propres à son métier tout en ayant de fortes compétences sociales, indispensables au travail d’équipe.

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Les compétences relationnelles ou soft skills illustrent la capacité d’un collaborateur à travailler avec les autres, mais aussi sa capacité à gérer le stress ou à diriger une équipe. Très utile, ce savoir-être peut être mis à profit dans une multitude de métiers et dans des secteurs d’activités très variés. Les soft skills incontournables sont :

- L’écoute active : Savoir écouter les membres de l'équipe et comprendre leur point de vue et le prendre en considération.

- L’aptitude à communiquer : Capacité à communiquer avec autrui via la communication verbale et non verbale.

- Le travail en équipe : Travailler efficacement en équipe et savoir mettre à profit un environnement de travail collaboratif.

- L’analyse critique : Évaluer les problèmes lorsqu’ils se présentent et identifier différentes solutions pour les résoudre.

- L’organisation : Gérer son temps et les ressources mises à disposition de manière optimale dans le but d’atteindre les objectifs fixés.

- La prise de décision : Faire des choix pertinents en mettant à profit les informations à sa disposition.

- La flexibilité : S’adapter rapidement et de manière fluide aux nouvelles situations et à tout changement imprévu.

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L’une des difficultés liées aux soft skills est la complexité d’évaluation de ces compétences. Lors d’un processus de recrutement ou d’un entretien d'embauche, leur évaluation peut ainsi être délicate. Pourtant, il est essentiel de comparer les compétences personnelles du candidat et les compétences recherchées par l’entreprise.

Il est important de lister les compétences clés nécessaires à la réalisation des tâches qui seront confiées au candidat. Une fois que le talent a été identifié et qu’il est entré dans le processus de sélection, les aptitudes du candidat peuvent être évaluées. Pour ce faire, l’une des meilleures méthodes est la création de scénarios et de mises en situation. Vous pouvez ainsi étudier les réactions du candidat afin de savoir s’il possède les qualités attendues comme la capacité à travailler en équipe. 

Les qualités humaines et relationnelles peuvent aussi être évaluées lors de questionnaires psychométriques ou d’entretiens structurés. Ces derniers doivent intégrer des questions ouvertes. Grâce à elles, le candidat a la possibilité d’exprimer librement ses pensées et ses sentiments. C’est alors le moment pour lui de démontrer la manière dont il a su, par le passé, mettre ces compétences à profit pour résoudre des tâches spécifiques ou relever des défis. 

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Sur le marché de l’emploi, les soft skills font partie des compétences les plus recherchées par les employeurs. Pour cette raison, il est essentiel pour tout candidat de travailler les compétences douces et savoir les mettre en valeur pour assurer sa réussite professionnelle.

Avant tout chose, les compétences comportementales sont propres à chacun. Ainsi, il n’y a pas lieu de développer des compétences “tendances”. L’objectif doit être au contraire de se développer personnellement afin d’être plus en harmonie avec ses collègues. 

Qu’il s’agisse d’esprit d’équipe, de capacité d’analyse ou de résilience au stress, les soft skills sont parmi les compétences les plus importantes à indiquer sur un CV. Pour cette raison, il ne faut pas hésiter à les indiquer directement dans les descriptions d’expériences professionnelles antérieures. 

Lors des entretiens avec les recruteurs, démontrez vos qualités relationnelles en fournissant des exemples de situations concrètes où vous avez su mettre à profit votre intelligence émotionnelle pour la résolution de problèmes ou le travail en groupe.

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Compétences transversales recherchées et stratégiques pour les entreprises, les soft skills doivent être développées de manière constante. Si acquérir des compétences techniques demande le suivi de formations pratiques, les compétences douces exigent un apprentissage spécifique.

Tout commence par une autoévaluation permettant d’identifier ses forces et ses faiblesses. Ensuite, il est nécessaire de travailler sur ses lacunes via des séances de coaching, des ateliers ou une formation spécifiquement conçue pour développer les soft skills.

Ces formations doivent impérativement intégrer des mises en situation et des ateliers de groupe, car les soft skills sont des compétences basées sur l’humain.

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