Contexte environnemental, réglementation juridique, politique d'entreprise... Alors que le monde évolue en permanence, les compétences acquises ne sont plus toujours d'actualité. Pourtant l'entreprise a besoin que ses salariés soient efficaces sur leur domaine pour maintenir une performance dans son activité. Pour continuer de développer les compétences des collaborateurs, la formation doit s'articuler autour de deux grands axes.
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Les contenus de formation proposés
Les contenus de formation représentent le socle de la formation en entreprise. Pour que les résultats soient optimaux, cette base doit être solide.
L'offre de formation aujourd'hui
La formation des collaborateurs est en pleine transformation. Au-delà des méthodologies d'apprentissage qui émergent, la formation se catégorise ainsi :
- la formation en entreprise : elle s'articule généralement autour de séminaires (comme pour les équipes Edflex), de modules e-learning avec des classes virtuelles, ou encore de formations réglementaires. Cette formation est considérée comme formelle. De plus en plus de collaborateurs considèrent néanmoins qu'elle ne correspond pas assez à leurs besoins. C'est pourquoi ils développent un autre type de formation.
- la formation informelle : les articles de journaux, les applications permettant d'apprendre une langue étrangère, les tutos vidéos sur Youtube... Nombreuses sont les options qui permettent de se former au quotidien par ses propres moyens. Et les salariés d'entreprises sont plus de 67% à avouer utiliser ces contenus digitaux pour se former.
Les piliers d'une stratégie de contenus efficace
Pour répondre à ces nouveaux usages de formation, il s'agit de créer une stratégie de contenus pédagogiques efficace et adaptée.
Voici selon nous les 3 piliers pour créer une bonne stratégie de contenus :
- Inclure l'instantanéité dans les plans de développement des compétences. L'entreprise doit proposer des contenus accessibles sur tous les devices et prendre en compte les nouveaux modes de consommation (nouveaux formats, nouveaux canaux...).
- Permettre l'accessibilité sur tous les supports. Il faut personnaliser l'expérience utilisateur comme le font les autres applications qu'ont l'habitude d'utiliser les apprenants (Netflix, Spotify...).
- Anticiper l'actualisation. Une entreprise ne peut plus se permettre d'acheter un catalogue de contenus qui n'évoluent pas. Elle doit analyser les thématiques qui plaisent aux salariés.
Comprendre ces besoins est primordial pour avancer dans la construction de sa stratégie de contenus. Ainsi, il faut absolument avoir ces éléments en tête dès le début de pour évaluer les meilleures solutions pour son entreprise.
L'appropriation humaine des connaissances
Certaines entreprises vont se contenter de mettre à disposition du contenu (ce qui est déjà très positif) mais d'autres vont plus loin dans leur accompagnement. En effet, chaque apprenant a un rapport différent à chaque contenu selon le canal, le média, la langue... Il faut donc chercher à connaître l'utilisateur, à la fois dans son niveau de compréhension, dans son profil de compétences et enfin dans son profil de consommation. Et nous vous en parlions au salon Learning Technologies 2022 ainsi qu'au eLearning expo 2022 !
L'usage des neurosciences en formation, c'est le sujet de prédilection de l'entreprise Domoscio qui organise régulièrement des webinaires pour informer sur cet axe encore trop peu exploité.
Le concept d'adaptive learning
Si Google regorge de contenus qualitatifs, il héberge également de nombreuses fausses informations. La curation de contenus permet de faire ce premier tri.
L'adaptive learning, lui, permet de faire un second tri pour coller au mieux aux besoins du collaborateur (métier, profil, compétences...). En effet, un contenu ne correspond pas qu'à une seule compétence. De plus, les besoins de formation ne sont pas les mêmes sur une même compétence puisque les niveaux peuvent différer.
En ce sens, il est important de réfléchir au niveau de compétences requis pour un poste et au niveau de compétences du salarié. Cela va permettre de le mener jusqu'au niveau requis de manière personnalisée. L'adaptive learning va donc proposer des contenus adaptés à tous ces critères pour chaque utilisateur, avec une expérience unique.
Pour instaurer ce positionnement adaptatif, la définition d'un référentiel de compétences et l'optimisation des questions/réponses sont des étapes clés.
L'ancrage mémoriel
L'ancrage mémoriel est une méthodologie basée sur des études cognitives et sur la répétition. Il s'agit de trouver la bonne date et la bonne répétition pour ancrer la connaissance et créer un véritable réflexe sur le sujet d'apprentissage.
Ainsi, l'apprenant est questionné sur chaque contenu qu'il étudie pour s'assurer qu'il a compris et appris les informations essentielles de la ressource. Cette répétition peut se faire sur plusieurs mois avec des messages de relance. Cette technologie fonctionne beaucoup sur mobile, un canal plus rapide et accessible au quotidien. C'est un prémisse du concept de Learning in the Flow of Work.
La connaissance est alors facilement transférable sur le terrain.
En conclusion, on peut dire qu'il existe une profonde complémentarité entre ces deux grands sujets. En effet, le besoin de qualité de la curation est indispensable pour faire de l'adaptive learning. Même si les deux peuvent fonctionner indépendamment, ils gagnent leur valeur à travailler ensemble. Il faut maximiser ce phénomène de transmission en entreprise : les connaissances sont toujours accessibles mais aujourd'hui les salariés sont acteurs de leur propre formation. L'entreprise a donc le rôle de les accompagner.
Pour en savoir plus, consultez notre webinaire qui détaille ce sujet.
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